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J'espère un redressement en Iran.

Je suis de ceux qui gardent au fond du cœur le souvenir d’un Iran fort, cultivé, respecté.
Non par attachement aveugle à une époque, mais par lucidité : l’Iran d’hier, sous le règne du Shah, avait entamé une marche vers la modernité, une volonté de faire de notre nation un carrefour entre tradition millénaire et avenir éclairé.

Je ne suis pas dans la mièvrerie nostalgique.
Je ne suis pas dans la candeur romantique.
Je suis dans l’exigence. Celle de voir mon pays sortir de la nuit théocratique.

Je refuse que l’identité iranienne soit réduite à une liturgie imposée, à des slogans figés, à une morale d’État qui étouffe l’individu.
L’Iran mérite mieux que les mollahs. Il mérite de retrouver sa voix, son visage, son rayonnement.

Mais cette renaissance ne peut être que libre, ou elle ne sera pas.
Je rêve d’un Iran véritablement indépendant :

Un Iran souverain, mais pas fermé. Fier, mais pas arrogant.
Un Iran capable de commercer, de négocier, de dialoguer avec le monde, sans jamais se vendre, ni se trahir.

Je veux un Iran où les femmes n’ont pas besoin de lutter pour respirer.
Un Iran où l’on n’emprisonne pas l’intelligence, où l’on ne tue pas l’élan de vivre.
Un Iran où le mot “liberté” ne soit pas une menace, mais une promesse tenue.

Je crois en cette renaissance.
Pas comme un rêve lointain, mais comme un horizon à tracer.
Et je continuerai de porter cette espérance, non par nostalgie, mais par fidélité à ce que l’Iran est capable de redevenir :
une nation éclairée, digne, et debout par elle-même.

Peyman